JNSO 2019

 

La deuxième édition des journées nationales de la Science ouverte s’est tenue les lundi 18 et mardi 19 novembre 2019.

Ces deux jours ont permis d’avoir une vue sur ce qui se passe en France, en Europe et dans le monde en matière de science ouverte. Le texte ci-après met en avant les points communs des différentes communications, le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir concernant les publications, les données de la recherche, les infrastructures, l’évaluation et l’intégrité scientifique. Les liens vers les supports et les vidéos des communications sont en fin de page.

 

« De la stratégie à l’action », tel était le thème de cette deuxième édition. Plusieurs intervenants, en accord avec le thème, ont déclaré qu’il était temps d’arrêter de signer des déclarations, et que le temps de l’action était venu. L’objectif reste le même, le calendrier se concrétise !

Plusieurs aspects ont fait consensus :

  • un engagement de toutes les parties prenantes au niveau international est nécessaire ;
  • la connaissance doit rester un bien public et la production scientifique ne doit pas être privatisée : c’est un capital inaliénable ;
  • la science ouverte est un enjeu majeur, démocratique et économique ;
  • la science ouverte n’est pas un dogme, mais une nécessité pour la fécondité de la science ;
  • le libre accès n’est pas un objectif en soi, mais est crucial pour la science ouverte.

Dès lors, un changement culturel doit être opéré avec tous les acteurs : politiques, institutions, chercheurs. Une coordination et une collaboration sont impératives à une échelle européenne et internationale. Elles doivent s’effectuer à différents niveaux : les communautés, les infrastructures, les métriques et les investissements. L’enjeu de la science ouverte est mondial, car la recherche est mondiale.

Des solutions alternatives aux offres des grands éditeurs sont à proposer. Le changement n’ira pas sans conflits : il faut parvenir à changer le rapport de forces avec les éditeurs. Ils ont des capacités d’adaptation rapides et toujours de nouveaux services à proposer : ils sont déjà sur le terrain des dépôts des données et des logiciels. Le combat est à mener à l’échelle mondiale : la France doit entrainer les pays européens, les États-Unis, le Canada et la Chine. Si l’on attend, on se fera dépasser, si ce n’est déjà fait, notamment sur le chantier des données. C’est un processus difficile qui ne peut se faire que dans un effort commun et coordonné, il s’agit d’une question de souveraineté.

Vouloir la science ouverte, c’est vouloir que la science soit accueillante pour la diversité des disciplines, des langues et des cultures et réussir à coordonner la diversité. C’est rendre la science ouverte suffisamment séduisante, pour qu’elle attire les chercheurs (au-delà de l’argent, de la loi et de l’Impact Factor). C’est donner les motivations pour aller vers la science ouverte : accélérer la disponibilité des résultats, promouvoir l’égalité d’accès au savoir, accroître la transparence de la recherche, favoriser la vérification des résultats (avec données/code), et leur (ré)utilisation efficace.

 

Publications, données, infrastructures

Le libre accès aux publications est pris en compte par une large majorité d’acteurs. Selon l’enquête de l’European University Association (EUA) [1]2017-2018 EUA Open Access Survey Results : https://www.ouvrirlascience.fr/2017-2018-eua-open-access-survey-results/ sur le libre accès, 60% des établissements universitaires ont une politique pour l’accès ouvert aux publications, 20 % en préparent une, 21 % ont une politique sur les données de la recherche, 38 % en préparent une.

Malgré tout, « Le système actuel de communication savante n’a pas réussi à faire de la science une conversation globale, participative et équitable. » La communication scientifique a échoué à évoluer vers un système ouvert, gratuit, équitable et transparent. L’objectif d’ouverture inscrit dans la déclaration de Budapest n’est pas atteint. Les publications commerciales se sont au contraire renforcées, l’emploi de métriques mesurant la quantité est encore privilégié plutôt que d’utiliser une évaluation qualitative de la recherche.

Il faut donc changer le rapport de force et trouver un équilibre avec les éditeurs : un compromis, pas de compromission. Inventer comment interagir entre les deux systèmes : les éditeurs commerciaux et le système d’édition savante à but non lucratif.

Le Plan S prévoit trois voies : les auteurs publient dans une revue en libre accès ou sur une plateforme en accès ouvert ; les auteurs publient dans une revue sur abonnement et mettent la version finale ou le manuscrit dans une archive ouverte ; les auteurs publient en libre accès dans une revue sur abonnement (revues hybrides) dans le cadre d’un accord de transformation. Il faut penser en termes de complémentarité et ne pas opposer les différentes voies. Actuellement, presque toutes les voies menant à la conformité au Plan S sont déjà explorées. Les trois voies ne sont pas financées dans les mêmes conditions par les organismes de financement de la coalition S. Ils n’apporteront pas de soutien financier aux frais de publication dans des revues hybrides. Les prochaines étapes déterminantes consistent à revoir la politique de négociation pour construire des accords de transition ou pouvoir réviser les accords avec les éditeurs, créer des plateformes de publication, rendre les archives conformes au plan S, investir dans les infrastructures.

La solution latino-américaine a été la création de revues institutionnelles avec :

  • des plateformes gratuites ;
  • différentes sources de financement privé / public, par les universités mais aussi des sociétés savantes ;
  • REDALYC/AMELICA, des infrastructures qui supportent les publications publiques ;
  • une diversité des supports, des services proposés, des métriques, une interopérabilité et des outils de découverte, une certification et un contrôle qualité.

Ce modèle montre qu’il est possible de mettre en place une infrastructure coopérative fondée sur des valeurs qui profitent à la communication savante dans le monde entier.

Pour la suite, une stratégie en trois dimensions est envisagée : déconstruire le système actuel de prestige, lui substituer un système académique et renforcer l’infrastructure.

Le CNRS, dans sa feuille de route pour la science ouverte, vise, pour fin 2020, que 100 % des publications soient en accès ouvert et réutilisables. Actuellement, 51 % des articles CNRS en 2017 sont en accès fermé avec des différences selon les communautés disciplinaires. Pour atteindre ce but, l’archivage dans HAL est privilégié et le CNRS accorde des moyens exceptionnels pour son développement. Les chercheurs seront évalués en ne tenant compte que des articles déposés dans HAL ou une autre archive ouverte. Il est également question de soutenir une stratégie documentaire dans les négociations avec les éditeurs conventionnels : trouver un modèle de transition, diminuer le coût des abonnements, conserver les droits de réutilisation, obtenir l’archivage de la version éditeur dans les archives ouvertes ; soutenir des plateformes d’édition vertueuses ; systématiser le dépôt des prépublications.

Les données de la recherche constituent le deuxième axe de sa feuille de route. Le CNRS veut instaurer une réflexion des communautés sur leurs données pour les rendre accessibles et réutilisables afin de généraliser la culture FAIR.

Quant à l’Agence nationale de la recherche (ANR), dans sa politique science ouverte, elle demande, depuis 2019, un Plan de Gestion des Données (PGD) par chaque projet financé avec le respect du principe «aussi ouvert que possible aussi fermé que nécessaire». Dans ce cadre, elle a lancé un appel flash visant les données dont l’objectif était de soutenir la maturation des diverses communautés disciplinaires face aux enjeux de la structuration, de l’accessibilité, de la réutilisation, de l’interopérabilité, du partage et de l’ouverture des données de la recherche. L’appel bénéficie d’un budget de 2,3 millions d’euros. Un comité d’experts internationaux a évalué et retenu 25 projets sur 100 propositions. Une analyse des 100 propositions a été réalisée avec comme constat : la variété des propositions est reflétée dans la sélection des experts, s’y traduit une différence de maturité entre communautés scientifiques, 3 grands domaines sont représentés SHS, Vie et santé, et sciences et technologies.

L’University College London (UCL) a créé des plateformes en vue de partager et de disséminer les publications, les données et les ressources éducationnelles :

  • UCL Press, plateforme d’édition alternative, 10 salariés, éditeurs professionnels qui travaillent avec des bibliothécaires : bons déchargements ;
  • UCL Research data repository ;
  • UCL open educational resources.

En Suisse, la stratégie pour la science ouverte (Swiss Open Science Strategy) 2021-2028 se décline en quatre objectifs :

  1. augmenter le partage et l’interprétabilité (par une machine, par un homme) ;
  2. des données décentralisées et diversifiées avec comme consignes : cultiver la diversité ; ne pas s’emprisonner dans une technologie ; centraliser les métadonnées et les systèmes de référence ;
  3. renforcer le dialogue entre la science et la société ;
  4. changer de culture avec l’adoption des principes d’ouverture et de FAIR.

Le plan d’action suisse pour l’ouverture comporte également : la création de « Open Access Alliance qui a eu lieu le 7 octobre 2019 ; la négociation nationale avec 3 éditeurs (Wiley, Springer, Elsevier) ; des modèles de politiques institutionnelles d’ouverture élaborés par SLiNER (SwissLibrary Network for Education and Research) ; la surveillance de l’ouverture par un baromètre (projet en cours de réalisation par SLiNER) ; l’intégration d’un plan d’action libre accès dans le plan d’action science ouverte.

Toutes ces actions sont cofinancées au niveau cantonal et fédéral et le Fonds national suisse va financer de façon durable les infrastructures.

Ce qui n’est pas le cas dans tous les pays, car selon le rapport de SPARC Europe Insights into European research funder Open policies and practices [2]https://www.ouvrirlascience.fr/insights-into-european-research-funder-open-policies-and-practices/, la majorité des financeurs de la recherche ne financent pas les infrastructures. Mais si les infrastructures ne sont pas soutenues, elles seront prises en main par des entreprises commerciales. Un écosystème et une société de communication savante novateurs, diversifiés, interconnectés, fonctionnels, transparents, dignes de confiance et équitables sont indispensables.

Trois initiatives ont comme but de les soutenir : Global Sustainability Coalition for Open Science Services (SCOSS), “Invest in Open Infrastructures” et European Open Science Cloud (EOSC).

SCOSS est un réseau d’institutions de différents pays engagées dans la sécurisation de services et de ressources de soutien à la mise en œuvre de la science ouverte. Elle fournit un cadre visant à mutualiser les financements, à stabiliser collectivement une infrastructure vitale de services scientifiques ouverts librement accessibles et assurer ainsi leur maintien sur le long terme. Les services non commerciaux du libre accès présentent une demande de financement coordonnée par le SCOSS dont le conseil d’administration évalue rigoureusement les candidats. Plus de 200 institutions financent SCOSS.

“Invest in Open Infrastructure” a comme objectif d’obtenir un financement stable et constant  partout dans le monde pour maintenir  une infrastructure scientifique ouverte. Cela passe par :

  • l’examen  régulier de l’infrastructure savante ouverte portant sur sa fonctionnalité, son utilisation, sa santé et ses besoins financiers, puis formuler des recommandations de financement adaptées ;
  • les modalités pour coordonner les ressources financières des institutions, des organismes et des fondations afin d’accroître le montant global et l’efficacité du financement disponible pour les infrastructures émergentes et essentielles.

EOSC est un programme soutenu par la Commission européenne qui a comme objectifs de :

  • permettre la science ouverte et la transformation numérique de la science ;
  • construire un espace commun de données de recherche ouvert à toutes les disciplines et à tous les États membres ;
  • permettre la recherche multidisciplinaire pour relever les défis sociétaux ;
  • donner à 1,7 million de chercheurs européens les moyens de tirer parti des avantages de la science fondée sur les données ;
  • donner à l’Europe une avance mondiale dans la gestion des données de recherche.

 

Évaluation

Dans ces journées consacrées à la science ouverte, l’évaluation a été abordée dans la majorité des interventions avec un point commun : il faut plus de “qualitatif” et moins de “quantitatif”. Mais beaucoup de chemin reste à parcourir pour aboutir à la mise en place d’un système d’évaluation prenant en compte la valeur de la science. En effet, selon l’enquête de l’EUA [3]2017-2018 EUA Open Access Survey Results : https://www.ouvrirlascience.fr/2017-2018-eua-open-access-survey-results/ sur le thème de l’évaluation : 8 % seulement  des établissements universitaires ont signé la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (Declaration on Research Assessment / DORA) et 20 % envisagent de le faire.

Pour l’UCL, il faut mettre en place de nouvelles façons d’évaluer : ne pas utiliser d’indicateurs numériques comme l’Impact Factor, mais demander au chercheur de sélectionner ses cinq meilleurs articles et utiliser les indicateurs bibliométriques en complément de l’évaluation qualitative. L’UCL s’est donné trois ans pour écrire une politique d’évaluation conforme aux déclarations DORA et Leiden, en concertation avec les personnes impliquées. Le document sera soumis à la communauté universitaire en mars 2020. Ces principes seront à intégrer aux nominations et aux promotions et les personnes chargées du recrutement devront être formées à leur usage.

Dans la feuille de route du CNRS pour la science ouverte, l’axe 4 porte sur l’évaluation individuelle du chercheur. Pour l’organisme, signataire de DORA, l’évaluation est une question centrale dans la recherche. Quatre principes sous-tendent les évaluations individuelles :

  1. Ce sont les résultats eux-mêmes qui doivent être évalués, et non pas le fait qu’ils aient pu être publiés dans une revue prestigieuse ou autre média réputé ;
  2. Pour chacune des productions citées dans les dossiers d’évaluation, les chercheurs doivent en expliquer la portée, l’impact, et la contribution personnelle qu’ils y ont apportée ;
  3. Tous les types de production doivent pouvoir être des éléments de l’évaluation ;
  4. Toutes les productions citées dans les dossiers d’évaluation doivent être accessibles dans HAL ou éventuellement dans une autre archive ouverte.

Ces prises de position institutionnelles s’inscrivent dans un changement culturel qui ne peut s’envisager qu’à un niveau international. Et un moyen d’y parvenir c’est d’avoir une grille et des référentiels communs, et que le processus soit transparent.

Le slogan de Bernard Rentier résume cette conception : « Il ne sera jamais possible de mettre harmonieusement en œuvre la science ouverte sans un consensus universel sur une nouvelle façon d’évaluer la recherche et les chercheurs. » Pour lui, l’évaluation doit être basée sur des critères multiples, avec des poids différents pour chacun, selon les personnes, les disciplines. Le chercheur doit disposer de la grille, ce qui permet d’objectiver les choses avec lui.

 

Intégrité scientifique

Un autre concept a été mentionné dans plusieurs communications, l’intégrité scientifique. La présentation d’Olivier LE GALL, Président du Conseil français de l’intégrité scientifique, établit le lien entre intégrité et ouverture. Elles doivent aller dans le même sens : une science responsable et transparente.

Il a repris les propos de Frédérique Vidal : « la science ouverte constitue un levier pour l’intégrité scientifique et favorise la confiance des citoyens dans la science. Elle constitue un progrès scientifique et un progrès de société. » Malheureusement, les méconduites scientifiques produisent des ravages à différents niveaux : l’ouverture peut être envisagée comme une prévention, de même que la transparence.

La feuille de route 2020 de l’intégrité scientifique définit 18 actions à court, moyen et long terme, et 6 grandes familles :

  • Harmoniser les procédures : documents de référence, recommandations ;
  • Mutualiser les retours d’expériences : référentiels mutualisés de méconduites et de bonnes pratiques ;
  • Former à l’intégrité scientifique : mutualiser, innover ;
  • Promouvoir les valeurs de l’intégrité scientifique : en parler ;
  • Promouvoir un environnement propice à une science intègre : des critères d’évaluation équitables et transparents ;
  • Intégrer les enjeux de la science ouverte : opportunités et risques de l’ouverture des pratiques, des données et des publications.

Les institutions, notamment des financeurs, ont un rôle essentiel à jouer. Elles doivent impulser des changements de pratiques à un niveau national et international.

 

En conclusion

Il faut considérer la science ouverte comme une opportunité, et non comme une menace, et comme un moteur du changement en matière de publications, d’évaluation et d’intégrité scientifiques.

On peut, comme Vanessa PROUDMAN, « Imaginez un monde où : l’ouverture est la valeur par défaut ; elle est rendue possible par une infrastructure ouverte ; elle est alimentée par une infrastructure diversifiée et connectée ; les principes de l’ouverture sont appliqués conformément aux valeurs universitaires ; les communautés innovent, financent et soutiennent l’innovation : académies, gouvernement, bailleurs de fonds, éditeurs, particuliers ; transparence, confiance, équité sont au cœur des préoccupations ».

 


Voici les liens vers le site, les supports et les vidéos des présentations, et les sketchnotes

Lien vers le site des JNSO 2019

 

Lundi 18 novembre 2019

Ouverture de la conférence | Fredéric DARDEL, Conseiller spécial de la ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, MESRI

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Lien vers les sketchnotes : AkeniumMagalie Le Gall

Le rôle de la science ouverte dans les universités de recherche | Jean CHAMBAZ – Président, Sorbonne Université

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Lien vers les sketchnotes : Akenium Magalie Le Gall 

Pas si simple ? Et pourtant, elle tourne ! La science ouverte sur le terrain | Marin DACOS, Conseiller pour la science ouverte auprès du DGRI, MESRI

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Lien vers les sketchnotes : AkeniumMagalie Le Gall

Une ou des Sciences Ouvertes ? Approche comparative des politiques et des réalisations Open Science à l’échelon européen et international | Marc VANHOLSBEECK, Chair du standing committee on open science and innovation de l’ERAC, Chargé du suivi de l’Open Science, Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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Nine Routes Towards Plans S Compliance (présentation en anglais) | Jeroen BOSMAN, scholarly communication specialist and faculty liaison for the Faculty of Geosciences, Utrecht University Library et Bianca KRAMER, librarian for life sciences and medicine, Utrecht University Library

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Lien vers les sketchnotes : AkeniumMagalie Le Gall Virginie Lelièvre

Travelling the Open Road | Paul AYRIS, Pro-vice-provost University College London Library services

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Lien vers les sketchnotes : AkeniumMagalie Le GallVirginie Lelièvre

Table ronde  – « Comment faire évoluer l’évaluation de la recherche à l’heure de la science ouverte ? »

Modération | Martina KNOOP, Chargée de mission science ouverte, Institut de physique du CNRS, co-pilote du collège Publications du comité pour la science ouverte, MESRI

Christine CHERBUT, Directrice générale déléguée aux affaires scientifiques, Inra

Olivier COUTARD, Président, Conférence des Présidents de section du Comité National (CPCN), CNRS

Michel COSNARD, Président, HCERES

Nathalie DRACH-TEMAM, Vice Présidente Recherche, Sorbonne Université

Bernard RENTIER, Premier Vice-Président du Conseil fédéral de la Politique scientifique du gouvernement Fédéral Belge (CFPS),  Recteur Honoraire Université de Liège

Lien vers la présentation (B Rentier)

Lien vers la vidéo de la table-ronde (en français)

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Lien vers les sketchnotes : AkeniumMagalie Le Gall

Feuille de route du CNRS pour la science ouverte | Antoine PETIT, Président directeur général, CNRS

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Lien vers les sketchnotes : Magalie Le Gall- Virginie LelièvreAkenium

Grands témoins inattendus. Retour sur la première journée

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Mardi 19 novembre 2019

Données de la recherche : où en sont nos communautés ? / Les enseignements de l’appel flash ANR | Introduction – Zoé ANCION, Cheffe du projet Science ouverte, ANR et Géraldine CLEMENT-STONEHAM, Directrice de l’information, Medical Research Council

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Lien vers les sketchnotes :  AkeniumVirginie LelièvreMagalie Le Gall

Lien vers la page des projets lauréats de l’appel Flash science ouverte

Diversity needs coordination: the European way in the global context of open scholarly communication (présentation en anglais) | Pierre MOUNIER, Directeur adjoint OpenEdition, EHESS et Vanessa PROUDMAN, Présidente comité exécutif SCOSS, Directrice SPARC Europe

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Lien vers les sketchnotes : Akenium Virginie LelièvreMagalie Le Gall

Academy-owned non-profit scholarly publishing: an approach to achieve an inclusive and sustainable Scholarly Communications (présentation en anglais) | Arianna BECERRIL, Présidente Ameli, AmeliCA, Professeure, Université de Mexico

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Open Science, Time for action (again) (présentation en anglais) | Eva MENDEZ, Présidente OSPP (Open Science Policy Platform), Vice-Présidente adjointe, Universidad Carlos III de Madrid et Jean-François ABRAMATIC, Expert EOSC (European Open Science Cloud), Inria

Lien vers la présentation E Mendez – Lien vers la présentation JF Abramatic

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Lien vers les sketchnotes : AkeniumVirginie LelièvreMagalie Le Gall

Stratégie nationale de science ouverte en Suisse | Patrick FURRER, Coordinateur – Programme national « Information Scientifique, Swiss Universities

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Lien vers les sketchnotes : Magalie Le GallVirginie LelièvreAkenium

Grand témoin de la journée – Faudra-t-il attendre encore 30 ans ? | Olivier LE GALL,  Président du Conseil Français de l’Intégrité Scientifique, HCERES, Inra

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Lien vers les sketchnotes : Magalie Le GallVirginie Lelièvre Akenium

References[+]