Forte présence de la science ouverte à la réunion ministérielle du Comité de la politique scientifique et technologique de l’OCDE
Le 23 et 24 avril, l’OCDE organisait une rencontre ministérielle sur les politiques de science et de technologie à son siège à Paris, sous la présidence de Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Précédée par un dialogue multipartite accueillant une variété de représentants des gouvernements, du monde de la recherche, de l’industrie et de la société civile, cette réunion des ministres chargés de la recherche visait à discuter et définir un programme d’action commun en matière de Science, technologie et innovation (STI), à travers l’adoption d’une déclaration commune.
La science ouverte a occupé une place centrale dans les discussions, à la fois pendant le dialogue multipartite et lors de la réunion ministérielle qui l’a suivi.
Le 23 avril, une session du dialogue multipartite intitulée « Rendre la science ouverte une réalité au bénéfice de la société » était consacrée au rôle de la science ouverte dans le développement d’une coopération scientifique internationale transparente et responsable dans un monde de plus en plus polarisé.
La science ouverte a également fait l’objet de discussions lors d’une session dédiée dans le cadre de la réunion des ministres de la recherche du 24 avril.
Dans les deux cas, la présidence française a réitéré l’engagement de la France pour l’ouverture de la science et a souligné la nécessité de faire face aux obstacles qui entravent sa progression. Elle a notamment appelé les délégations à rejoindre l’initiative Global Research Initiative on Open Science (GRIOS), ainsi que l’initiative Open Science Monitoring Initiative (OSMI). Ces deux initiatives ont été proposées comme leviers pour surmonter le manque de connaissance et d’indicateurs, considérés comme des obstacles à la progression de la science ouverte.
GRIOS a pour objectif de produire des synthèses approfondies des recherches sur la science ouverte et fait suite au communiqué du G7 publié lors du sommet de Sendai au Japon.
OSMI a pour objectif de structurer la construction d’indicateurs relatifs à la science ouverte. Le premier document produit par OSMI, les principes de monitoring de la science ouverte, fait actuellement l’objet d’une consultation par l’UNESCO.
Ces deux initiatives sont portées par le Comité pour la science ouverte dans le cadre du Plan national pour la science ouverte français.
Billets de blog liés :
Global Research Initiative on Open Science : publication d’une proposition française visant à renforcer les politiques de science ouverte en s’appuyant sur les résultats de la recherche
Message de la Ministre Sylvie Retailleau à propos de la réunion ministérielle à l’OCDE
Les participants du dialogue multipartite – Crédits : Maud Bernos, © OECD
Session du dialogue multipartite intitulée « Rendre la science ouverte une réalité au bénéfice de la société ». Crédits : Maud Bernos, © OECD