Lexique de la science ouverte
Les définitions proviennent de différentes sources. La majorité sont extraites du glossaire du passeport pour la science ouverte.
Possibilité d’accès sans restriction (ni authentification, ni embargo, ni paiement). Il peut être mis en œuvre de différentes façons : auto-archivage dans une archive ouverte, publication dans une revue en libre accès.
Les accords transformants ont pour objectif affiché d’organiser la transition du modèle de l’abonnement aux revues vers celui de l’accès ouvert, en opérant une réaffectation des budgets des bibliothèques qui y sont consacrés.
Frais de publication qui peuvent être facturés à l’auteur (ou son institution) pour publier en libre accès immédiat. (Voir Publication en accès ouvert immédiat.)
Les chercheurs déposent directement leurs travaux dans des archives thématiques ou institutionnelles pour en permettre la consultation à tous publics, sans barrière.
1 : version soumise pour publication, version auteur ou prépublication / preprint
Version d’un article envoyée par les auteurs à une revue, avant le processus de révision par les pairs.
2 : version auteur acceptée pour publication / accepted author manuscript
Version d’un article comportant les révisions du processus d’évaluation par un comité de lecture; sans la mise en page finale de l’éditeur.
3 : version finale publiée / version of record
Version d’un article avec la mise en page finale de l’éditeur, publié dans la revue.
Ensemble d’instructions composant un programme informatique dans un langage de programmation. Le code source se matérialise généralement sous la forme d’un ensemble de fichiers texte lisibles par un utilisateur et exécutable par une machine. Le code source est la représentation d’un logiciel pour qu’un utilisateur puisse y apporter des modifications.
Enregistrements factuels (chiffres, textes, images et sons), qui sont utilisés comme sources principales pour la recherche scientifique et sont reconnus par la communauté scientifique comme nécessaires pour la validation des résultats.
Données concernant une personne physique qui est identifiée ou identifiable.
Éditeurs ou revues avec des pratiques d’évaluation par les pairs ou des pratiques commerciales contestables.
Période pendant laquelle une production scientifique ne peut pas être diffusée dans une archive ouverte. Pour les publications scientifiques financées par l’Etat, la loi pour une République numérique limite la période d’embargo après laquelle l’écrit peut être diffusé ouvertement, quel que soit le contrat avec l’éditeur. (Voir Loi pour une République numérique). Pour les thèses, il est possible pour l’auteur de définir une période pendant laquelle la thèse est disponible uniquement au sein de la communauté universitaire.
Pluridisciplinaire ou thématique dans une discipline, des jeux de données y sont déposés, documentés et diffusés. Un entrepôt permet un meilleur archivage et un accès plus large aux données qu’un serveur de laboratoire ou une autre solution locale.
Les principes FAIR visent à rendre les données faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables.
Référence unique et stable pour un objet ou un sujet numérique (un jeu de données, un article, un auteur…). Exemple : digital object identifier (DOI)
La licence permet de définir des conditions de diffusion et de réutilisation d’un contenu scientifique (exemple: Creative Commons).
Cette loi de 2016 offre un cadre juridique permettant de déposer en libre accès certaines versions des articles des revues, si les recherches sont financées pour moitié au moins sur fonds publics. Cette loi, en assimilant les données de recherche à des données publiques, crée une obligation légale de les diffuser librement.
Informations permettant de décrire de manière normalisée des données ou des documents numériques (par exemple, la date et les coordonnées GPS pour une photo numérique). La qualité des métadonnées garantit le partage et la possibilité de réutilisation des données.
Le modèle diamant désigne une pluralité de modèles économiques de publication scientifique en accès ouvert qui ne reposent pas sur le paiement de frais de publication (APC pour les articles) par les auteurs, leurs institutions ou leurs financeurs.
Le modèle freemium est un modèle économique qui combine deux modes d’accès à des textes : un accès libre et gratuit pour un service « basique » et un accès payant pour une offre plus évoluée ou des services complémentaires.
S2O donne l’opportunité aux éditeurs de convertir des revues en accès ouvert, si un nombre suffisant d’abonnements par les bibliothèques est maintenu. Tant que tous les abonnés à une revue souscrivent à l’offre S2O (simplement en ne se retirant pas), l’éditeur donne librement accès à son contenu, couvert par l’abonnement de l’année. Si la participation n’est pas suffisante – par exemple, si certains abonnés ne renouvellent pas leur abonnement – le contenu de la revue pour l’année en question reste verrouillé.
Plan évolutif, rédigé en début d’un projet de recherche, qui précise les modalités de la gestion des données (collecte, documentation, stockage, gestion des données sensibles, conditions d’ouverture ou de partage…).
Revue ou livre diffusé immédiatement en accès ouvert. Les modèles économiques de ces livres et revues sont variés : subventions publiques, paiements par les institutions des auteurs (voir APC), contribution financière de sociétés savantes ou de bibliothèques universitaires… Renseignez-vous sur le DOAJ (Directory of Open Access Journals) et le DOAB (Directory of Open Access Books).
La capacité pour un autre chercheur d’obtenir les mêmes résultats en utilisant les mêmes méthodes et données (met en lumière l’importance des méthodes de production des résultats).
Est considérée comme hybride une revue qui est diffusée par abonnement et qui propose à ses auteurs de payer des frais de publication (également appelés « APC ») afin que leur article soit publié en accès ouvert. Ce paiement de frais supplémentaires dans une revue sous abonnement instaure un double paiement (« double-dipping »).
Cadre juridique défini par l’Union européenne pour la gestion des données personnelles. Voir sur : https://www.cnil.fr/fr/comprendre-le-rgpd
La voie bronze désigne les articles consultables uniquement sur le site de l’éditeur, sans licence d’utilisation clairement identifiable.
La voie dorée s’applique à une revue dont tous les articles sont en accès gratuit et immédiat sur le site de la revue, quel que soit son mode de financement.
La voie verte qualifie l’auto-archivage par les chercheurs ou l’archivage par une tierce personne d’articles dans des archives ouvertes.