Création de l’Observatoire de l’édition scientifique
Dans un communiqué de presse du 17 décembre 2021, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, annoncent la création d’un Observatoire de l’édition scientifique.
Créé pour cinq ans, l’observatoire est une instance de concertation et de dialogue entre les acteurs de l’édition scientifique, privés et publics, le monde de la recherche et de l’information scientifique.
Il succède au Comité de suivi de l’édition scientifique, 2017-2019, qui a préconisé la création d’une telle instance pour accompagner l’édition scientifique française à la fois dans le compte rendu de ses missions, mais aussi dans le rapport de Jean-Yves Mérindol, produit à la demande de Frédérique Vidal, afin d’éclairer les suites à donner à ce comité.
Le rapport annexé à la loi de programmation de la recherche du 24 décembre 2020 rappelle l’importance d’une politique de soutien à l’édition scientifique. La création de cette instance est également inscrite dans l’axe 1 «Généraliser l’accès ouvert aux publications» du Deuxième Plan national pour la science ouverte, publié en juillet 2021.
L’observatoire «traitera des conditions de pérennité d’un écosystème diversifié de revues et de publications, garant d’une large diffusion des résultats de la recherche et de la connaissance. À cet effet, il conduira des études et collectera des données destinées à mieux connaître le secteur des revues et ouvrages scientifiques et à aborder les enjeux de la science ouverte. Il pourra, en s’appuyant sur ces études, faire des recommandations aux autorités politiques, éclairer les orientations en matière de soutien à l’édition scientifique et se saisir de questions la concernant. L’Observatoire est indépendant du Comité pour la science ouverte, mais pourra autant que de besoin construire des passerelles avec lui.»
Il est présidé par Christine Cherbut, ancienne directrice générale déléguée à la science et l’innovation à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Il compte 18 membres répartis en quatre collèges : « édition privée », « édition publique », « chercheurs », « professionnels de l’information scientifique ».
Les éditeurs, privés et publics, et les usagers de l’édition scientifique – chercheurs et professionnels de l’information scientifique – sont représentés de manière paritaire.